Voce: Panny;
Viaora I: Florin;
Vioara II: Lorincz;
Braci pă trill: Ștefan;
Braci pă trill: Remus;
Gordună: Nelu

DETALII PIESE:

1.  Verbunk

2. Chanson De aş ştii cânta ca şi cucu

3. Suite de danses roumaines de Transylvanie
 Dea-lungu: « du vieux Naţi »
 Bătută: Tot aşa zice Doru
 Hărţăg: « de Ion fils de Cirilă »

4. Suite de danses hongroises de Transylvanie
 Akasztós: Szépen szól a palatkai nagyharang,
 Ez a világ gyöngykoszorú
 Csárdás lente: Fehér rózsa tulipán, csárdás de début de
 Báréi, csárdás
 Szökős: Be sok eső, szőkös de Florin, La Lenuţa sub cerdac
 Friss: brâu de Gorea, friss sur la corde épaisse

5. Danses de garçons
 « Hongroise lente » de Pista Csurkuly
 « Hongroise lente » : danse d'István Kakas, danse sur la corde
 épaisse

6. Suite de danses hongroises de Transylvanie
 Akasztós: De szeretnék az erdőben, Mondta nékem édesanyám
 Csárdás lente: A múlt nyáron nem volt eső, Télen nagy a hó
 Szökős: szőkös de Loica, interlude, La umbra de sub acăţ
 Friss: « l'Horloge », friss de Székely de Cămăraş
 Korcsos: korcsos en couple, solo

7. Suite de danses tsiganes de Transylvanie
 La Doina des Codoba
 Chanson
 Csárdás tsigane
 Bătută: „Bună seară bună seară”
 Čingărikă: Hajda manca žin ke gară, „Jobibok, jobibok“

Ai, de-aş şti cânta ca şi cucu', da nu m-aş mai duce la lucru. Aş zbura din creangă-n creangă, aş mânca mugur şi iarbă. - Aş cânta sara în prag măi, Să m-audă cin' mi-i drag, măi. Da, să m-audă din grădină, să nu mai aibă hodină. Tăt aşe zice doru Că de urât moare omu - şa-na-na} {Minte doru ca şi-un câine Că de urât nu moare nimeni.} - {Că de-ar fi murit de urât Io demult aş fi-n pământ şa-na-na} {De-ar fi murit de necaz, măi Nici io n-aş mai fi rămas, măi} - {Că de dor şi de urât Mă leagăn ca frunza-n vânt şa-na-na} {Şi de-atâta jale mare Mă usc ca iarba la soare.} Zî, ţigane, cum îţi spui, Nu pune cetera-n cui. Szépen szól a palatkai nagy harang, szépen húzza három fehér vadgalamb. Három fehér vadgalambnak hat szárnya, nem kell nékem senki megunt babája. Ez a világ gyöngykoszorú Csak az én szívem szomorú Csak az enyém, s a rózsámé S a kedves édesanyámé. - Ne sírj, rózsám, ne keseregj Hogy a tiéd nem lehetek Nem engedi apád, anyád Hogy én eljárhassak hozzád. Fehér rózsa, tulipán, Engem a szerelem bánt. {Nincsen nagyobb gyötrelem, Mint a titkos szerelem.} - Túl a hegyen egy faluba', Gyászol engem egy viola. {Violának nincsen szagja,	Ah, si je savais chanter comme le coucou, je n'irais plus travailler. Je volerais de branche en branche, et mangerais des bourgeons et de l'herbe. - Je chanterais le soir sur le seuil, pour que m'entende une oreille chère. Oui, qu'elle m'entende chanter dans son jardin, et qu'elle en perde tout repos. La Langueur dit sans cesse Que c'est du chagrin qu'on meurt La Langueur ment comme une chienne : De chagrin, personne ne meurt. - Si de chagrin l'on mourrait Je serais sous terre depuis longtemps Si de malheur on mourrait Moi non plus, je ne serais plus là. - Car à force de langueur, de chagrin Je me balance comme feuille au vent Et si grande est ma tristesse Qu'elle m'assèche comme l'herbe au soleil. Joue, tsigane, ce que je te demande, N'accroche pas ton violon au clou. Bel est le chant de la grosse cloche de Palatka, Que bellement sonnent trois palombes blanches. Trois palombes blanches volent de six ailes, Je ne veux de l'amant dont autrui s'est lassé. Ce monde est une couronne de perles Seul mon cœur y est triste Seul le mien et celui de ma rose Et celui de ma bien chère mère. - Ne pleure pas, ma rose, ne t'afflige pas De ce que je ne puisse être à toi Ton père, ta mère ne permettent pas Que j'aille te voir. Rose blanche, blanche tulipe, C'est l'amour qui me fait souffrir. Il n'est de pire tourment Que l'amour tenu secret - Dans un village au-delà de la colline Une violette porte mon deuil. La violette n'a pas d'odeur,
Szeretőmnek nincsen anyja.} Ne bándd, édes virágom, Hogy én élem világom. Éljed te is, nem bánom, Tiszta szívből kívánom, Tiszta szívből, szeretetből, Éljed te is jókedvedből. {Be sok eső, be sok sár, Be sok legény megcsalt már!} Ha még ez az egy megcsal, megátkozom hogy meghal! Húzzad, cigány, húzzad jobban, Táncolni való kedvem van! La Lenuta, sub cerdac, Frumos creste un liliac, măi. Liliac mare bătut, măi Din inima mea e rupt, măi. - Asta vară n-a plouat, {Liliacul s-a uscat, măi.} Eu cu mândru ne-am uitat, măi. Huzzad cigány hajnalig Míg a pendely lankadik! Előre csak előre Lássuk mi lesz belőle! Ide lábam ne oda Ne idegen faluba Mer' idegen faluba' Nincs ilyen jó muzsika! De szeretnék az erdőben fa lenni, hogyha engem meggyújtana valaki! Felégetném (:ezt a cudar:) világot, hogy ne lássam más karján a babámat. - Sázom, ázom, azt gondolom, hogy esik, Pedig csak a két szemem könnyedezik. Sírhatok én, (:könnyezhetek:) eleget: Kit szeretek, az az enyém nem lehet Mondta nékem édesanyám {Országvilág lesz a hazám} {Csipkebokor lesz szállásom Ott sem lesz megmaradásom} Aj-ja-la-la-la-la...	Mon amoureux n'a pas de mère. Ne m'en veux pas, ma douce fleur Si c'est ainsi que je vis ma vie. Vis toi aussi la tienne, je ne t'en veux pas, D'un cœur pur je te le souhaite, D'un cœur pur et plein d'amour, De vivre selon ton plaisir. Que de pluie et que de boue, Que de garçons qui m'ont trompée ! Si celui-ci me trompe aussi, Je le maudis, il en mourra ! Joue du violon, tsigane, joue encore mieux, Car mon humeur est à la danse ! Chez Lena, sous son auvent, Bellement croît un lilas. Un grand lilas double, hélas ! Arraché à mon cœur. - Cet été il n'a pas plu Le lilas s'est desséché Mon amoureux et moi, on s'est oublié Joue du violon, tsigane, jusqu'à l'aube, Jusqu'à ce que mes jupons retombent ! En avant, en avant toute, Voyons ce que ça donne ! Par-ci mon pied et non par là, Reste dans ce village-ci Car aucun autre village N'a d'aussi belle musique ! Comme j'aimerais être arbre dans la forêt, Et que quelqu'un y mette le feu ! Je brûlerais ce monde infâme, plutôt Que de voir mon amant au bras d'autrui. - Que d'eau, que d'eau, j'aurais cru qu'il pleuvait, Mais ce ne sont que larmes de mes deux yeux. Je peux bien pleurer, moi, et larmoyer : Celui que j'aime ne peut pas être à moi Ma mère m'avait promis Le vaste monde pour seule patrie Un églantier pour tout foyer Où je ne trouverais demeure Aï-la-la-la-la…
A múlt nyáron nem volt eső, nem is termett hű szerető. Ajla ... la ... la ... - Irigyeim sokan vannak Mint a kutyák, úgy ugatnak Adok nekik tejet-vajat, Hadd ugassák ki magukat. Adok nekik víg napokat Hogy ugassák ki magukat Télen nagy a hó, Nyáron nagy a sár, {Bolond aki télen-nyáron A lányokhoz jár.} Édesanyám lánya voltam, Míg szeretőt nem tartottam. Mióta szeretőt tartok, A búnak is helyet adok. La umbra de sub acăţ, măi La umbra de sub acăţ, mi-a scăpat doru de hăţ, măi {Si de-atunci hodină n-am, Cred ca n-oi avea şuhan, măi.} - Să fi acăţ blestemat, măi Să fi acăţ blestemat, Şi trăznit şi fulgerat, măi. {Că aici la umbra ta Mi s-a fript rău inima, măi.} Uşurel şi uşurel C-am mâncat carne de miel! Cântă puiu cucului, În mijlocu codrului. Ş-aşa cântă de frumos, De şi cade frunza jos. {Hajda manca žin ke gara Daptut muj daptut cigara!} {Hajda manca žin po štreko Daptut muj daptut paketo!}	Il n'a pas plu l'été dernier, L'amant fidèle n'a pas poussé. Aï-la-la-la-la… - Des envieux j'en ai assez Aboyant pareils aux chiens Je leur donne du lait du beurre, Et qu'ils aboient tout leur saoul ! Je leur donne des jours de joie Et qu'ils aboient tout leur saoul ! L'hiver a force neige L'été a force boue, Bien fol est qui, l'été, l'hiver, Va voir les filles. J'ai été fille de ma maman Tant que je n'ai eu d'amant. Depuis que j'ai un amant, La tristesse a sa place dans mon cœur. A l'ombre d'un acacia A l'ombre d'un acacia La langueur m'a emporté(e) Depuis lors, je ne connais plus la paix Je ne la connaîtrai plus jamais. - Que maudit soit l'acacia Que maudit soit l'acacia Et foudroyé par l'éclair Car c'est ici, sous cet ombrage Que mon cœur s'est calciné. Tout doucement, tout doucement, Car j'ai mangé de l'agneau ! L'oisillon du coucou Chante au milieu du bois Et son chant est si beau Que même les feuilles en tombent des arbres. Viens avec moi jusqu'à la gare Que je te donne ma bouche, une cigarette ! Viens avec moi jusqu'à la voie Que je te donne ma bouche et tout l'paquet !